I first came across these strange and often crude figures
in 1973,
while following E.E. Evans' pioneering Prehistoric and Early Christian Ireland
- A Guide (1966).
For forty years I researched them in the field, in the bowels
of the National Museum of Ireland
(where they were hidden out of Christian sight)
in museums at Drogheda and Athlone, in storehouses in Cardiff and Limerick,
on Irish castles and, most importantly,
on churches in England, France, Spain, Italy and Portugal.
This website has been richly expanded from my doctoral thesis.
I
am grateful to:
Tina
Negus
(http://www.flickr.com/photos/84265607@N00/sets/72157600159376057/),
John Harding
(www.sheelanagig.org),
Joël
Jalladeau &
Jacques
Martin (https://jalladeauj.fr/modillons/index.html),
Julianna
Lees,
Sean
Breadin,
Florence Merlenghi
and
others
for several important photos on these pages.
'Prudery
is the worst form of Avarice'
Stendhal
'La pruderie est une espèce d'avarice, la pire de toutes'
Detail of a 12,000-year-old pillar, Göbekli Tepe, SE Anatolia.
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- Antonio Dominguez Leiva, Reader in comparative literature at the University of Burgundy, Dijon. sheela-na-gigs |
Des
sculptures sexuellement explicites se trouvent sur un certain nombre d'églises
médiévales
surtout en France et en Espagne.
Cette étude examine les origines et les objectifs de ces sculptures,
les considérant non pas comme des symboles magiques de fertilité,
ni même comme des idoles d'anciennes religions préchrétiennes,
mais comme des œuvres sérieuses qui traitent du comportement et du
salut des populations médiévales,
et qui appuient ainsi les enseignements moraux de l'Église.
Mais les premières
recherches sur le phénomène exhibitionniste ont commencé
avec les châteaux anglo-normands en Irlande,
plus d'un siècle avant que les Français prudes ne regardent
les corbeaux des églises sans dégoût.
Malheureusement, en raison d'un malentendu linguistique,
ces figures ont été baptisées « sheela-na-gigs
»,
alors que nous savons aujourd'hui qu'elles auraient dû être appelées
« sheela-na-jigs ».
Guitton,
Laurent: La fabrique de la morale au moyen âge, chapitre
III «...Conçue au milieu du xixe siècle, lidée que la Sheela-na-gig serait une représentation du péché de luxure revient régulièrement sous la plume des auteurs. Mais cette approche a commencé à être nuancée à partir des années 1970 par plusieurs historiens anglo-saxons [et irlandais]. Sils reconnaissent toujours dans ces figures une volonté de dénonciation du péché de chair de la part de clercs marqués par une profonde misogynie, lidée que ces femmes aient pu revêtir une fonction positive commence à germer. Deux explications majeures sont dès lors avancées, en liaison avec la localisation fréquente de ces sculptures dans des emplacements liminaires. Dun côté, la nudité et lostentation du sexe féminin conféreraient à ces représentations une puissance apotropaïque, une force de protection contre le diable, voire même une fonction magique, en détournant le mal par le mal. ...dans lOccident chrétien, la présence des images sexuelles est un fait iconographique avéré, dune grande diversité formelle et dune ampleur numérique loin dêtre négligeable. Pourtant, jusquà peu, elles ont été considérées comme peu dignes dintérêt, voire incongrues et gênantes dans lespace consacré des églises. Perçus comme relevant de la sphère du « profane », lon avait beau jeu de préciser que la plupart de ces motifs étaient disposés sur les parties extérieures des sanctuaires, plus particulièrement sur les modillons. Or, [rien que] en Bretagne pour lensemble des édifices religieux romans, les sculptures qui nous sont parvenues sont presque toutes localisées à lintérieur des bâtiments, le plus souvent sur des chapiteaux situés dans la nef, et sont donc visibles par les fidèles. Une autre explication majeure a consisté à y voir une dénonciation par le clergé des plaisirs de la chair. Ces deux conceptions classiques ont en commun de sous-entendre une opposition nette entre clercs et laïcs. Pour lÉglise, il aurait été nécessaire denvoyer un message fort en recourant à des images crues, pour prodiguer une admonestation morale contre la luxure. Cest faire peu de cas des phénomènes de réception des images et des réactions quelles engendrent. Ces images ont pu aussi être considérées comme des objets burlesques, prêtant plus à rire quà sindigner ou se culpabiliser. Pour les simples fidèles, ces figures pouvaient prendre une connotation positive, par une réinterprétation de leur sens ou de leur utilité. À moins quil ne faille renverser lordre des choses, en se demandant si ce nest pas linstitution ecclésiale qui aurait intégré des motifs dune religiosité préexistante dans un contexte christianisé. Ces sculptures ont peut-être eu aussi un but utilitaire de protection ou de procréation : lexhibition des parties sexuelles pouvait à la fois protéger des forces maléfiques et favoriser la fertilité des corps...», |
LATEST DISCOVERY A crude late 19th century 'exhibitionist' female made out of a simple outline groove and 2 cup-marks on a rock outcrop of greywacke in county Louth (a short distance from a former railway line to Enniskillen), along with other 'sketches' including a steam engine, a ship, anchors, a mermaid, a cart, a wheel, a man pissing, a date (1888)...probably made at different times. Maybe worth comparing with Royston Cave ? see detail here from |
updated August 2025